Le Polisario inquiet de la brouille de son image suite à son implication avec AQMI
Depuis quelques semaines, c’est l’affolement au sein du bureau central
du Front Polisario en charge de la propagande et de la « sensibilisation
», qui a pour tâche de gérer la communication du Front et de mettre en
forme le message de la guérilla. En effet les dirigeants du Front
essaient par tous les moyens de se débarrasser de cette nouvelle
étiquette selon laquelle un axe permanent se serait mis en place entre
le front et Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), dont la démonstration
la plus récente est l’implication d’Omar Sahraoui – un ancien combattant
du Polisario reconverti dans la « logistique » saharienne- dans
l’enlèvement des trois humanitaires espagnols en Mauritanie. Le
Polisario a des raisons réelles de s’inquiéter, car si la dérive
terroriste du mouvement venait à s’intensifier, le peu de soutiens
internationaux dont il dispose encore risqueraient de se désolidariser,
de peur de se voir associés à une organisation qui soutient les
mouvances Salafistes et Djihadistes opérant dans le sahel, sous la
bannière du mouvement d’Oussama Ben Laden. Mission a donc été confiée
aux « communicants » du Polisario de mobiliser toute la main d ‘œuvre
disponible, et notamment ses six agents en poste à Bruxelles qui animent
un blog « spontané » de la « diaspora ». Leur tâche consiste à essayer
de réfuter systématiquement par voie de presse électronique que le
Polisario aie construit une alliance avec AQMI, quitte à « omettre » que
près de vingt-cinq hommes de Moktar Belmokhtar, l’un des émirs d’AQMI
les plus sanguinaires, portaient encore il ya moins de deux ans
l’uniforme du Polisario…