Des ONG dénoncent devant le siège de l'ONU à Rabat les violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf
Rabat - Plusieurs ONG locales et nationales ont dénoncé, mardi, lors
d'un sit-in devant le siège des Nations unies à Rabat, les violations
des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.
Les représentants de
ces organisations ont remis, à l'issue de ce sit-in, une lettre
adressée au secrétaire général de l'ONU l'exhortant à oeuvrer pour la
levée du siège imposé aux Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf
en territoire algérien.
La lettre a été signée par une vingtaine
d'associations représentant la société civile, encadrées par
"l'Association pour le renouveau de la femme sahraouie marocaine" dont
le siège est à Guelmim.
Les signataires appellent l'ONU et la
Communauté internationale à "intervenir d'urgence" pour mettre fin aux
souffrances des personnes séquestrées dans les camps de Tindouf depuis
plus de 35 ans.
Ce sit-in a été organisé "en signe de solidarité avec
nos frères séquestrés dans les camps de Tindouf et pour demander à
l'ONU d'agir pour leur libération et de procéder à leur recensement", a
déclaré à la MAP la présidente de "l'Association pour le renouveau de la
femme sahraouie marocaine", Mme Souhail Assalka,.
Pour sa part, le
coordinateur de cette association, M. Annajmi Assalek, a souligné que ce
sit-in constitue aussi "une occasion pour dénoncer les pratiques
barbares perpétrées par la bande du polisario à l'encontre des personnes
séquestrées", exhortant la Communauté internationale à agir d'urgence
pour lever le siège imposé dans les camps de Tindouf.