Les Marocains s'unissent contre les traîtres
Les Marocains s'unissent contre les traîtres
L'ASM dénonce l'implication des services de renseignements algériens dans des actes de déstabilisation du Royaume
Unanimité
et union sacrée de tous les Marocains, sur la question du Sahara
marocain, véritable cause sacrée du Royaume. Partis politiques et
société civile montent au créneau pour dénoncer la visite effectuée par
certains individus dans les camps de Tindouf. Visite qui intervient au
moment où le projet d'autonomie des provinces du Sud, qui reçoit le
soutien international, est considéré comme étant une contribution
positive dans le cadre des négociations substantielles pour parvenir à
une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable qui
assure le principe de l'autonomie élargie, dans le cadre des
Résolutions 1754, 1783 et 1813 du Conseil de sécurité.
Visite qui n'aurait pas eu lieu d'être au moment où la diplomatie
algérienne se heurte au retrait par plusieurs pays de leur
reconnaissance de la fantomatique entité qui a élu domicile sur son
propre sol. Ces pays et autres Ong ne cessent de dénoncer les
conditions déplorables dans lesquelles vivent les populations des camps
de Tindouf et le traitement inhumain qui leur est infligé par les
forces de sécurité du «polisario».
Réagissant en premier, le Parti
Authenticité et Modernité (PAM) a qualifié cette visite effectuée par
certains individus dans les camps de Tindouf de «trahison à la patrie»,
de «rupture de l'unanimité nationale» et d' «atteinte aux sentiments de
tous les Marocains». Le bureau national du parti a estimé, dans un
communiqué publié à l'issue d'une réunion tenue lundi dernier, que
«cette visite effectuée dans les camps de Lahmada à Tindouf par des
individus originaires, dans leur majorité, de régions non concernées
par le conflit de nos provinces du Sud, est une tentative visant à
nuire à la proposition marocaine d'autonomie élargie dans la région du
Sahara».
Cette visite, ajoute le bureau national du PAM, est
«une réaction désespérée au succès de plus en plus fort du mouvement de
ralliement à la mère patrie et une tentative visant à nuire à la
proposition d'autonomie, qualifiée de crédible et de sérieuse par le
Conseil de sécurité et l'opinion publique internationale».
Pour sa
part, le Parti de l'Istiqlal (PI) a estimé qu'il s'agissait d'une
provocation aux sentiments du peuple marocain, une déviation portant
atteinte à l'unanimité nationale et une trahison aux constantes de la
Nation. Cette visite est une réaction désespérée face à la montée chez
les séquestrés à Tindouf de l'option du retour, d'une part, et une
tentative de minimiser le grand succès enregistré par l'initiative
marocaine d'octroyer une large autonomie aux provinces du Sud, a
affirmé Saad Alami, membre du Comité exécutif du PI, dans une
déclaration à l'agence MAP.
Pour le président du Rassemblement
National des Indépendants (RNI), Mustapha Mansouri, cette visite est
une offense, non seulement aux sentiments des populations des provinces
du Sud, mais à ceux de l'ensemble des Marocains. M. Mansouri a estimé
que cette tentative désespérée de porter atteinte à l'unanimité
nationale autour de l'intégrité territoriale du Royaume, vise à altérer
le succès enregistré par l'initiative marocaine d'autonomie qui jouit
d'une grande adhésion à l'intérieur comme à l'extérieur du pays.
Mohand
Laenser, secrétaire général du Mouvement Populaire (MP), a, quant à
lui, dénoncé fermement la visite effectuée par ces individus, les
assimilant à des «traîtres».
«Ces individus qui se rendent
dans les camps de la honte avec des documents d'identité marocains font
preuve de trahison», a souligné M. Laenser, ajoutant que l'application
de la loi à leur égard ne constitue nullement une atteinte à la liberté
et aux droits individuels.
De son côté, le secrétaire général
adjoint du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Lahcen
Daoudi, a souligné que cette visite «ne sert en rien les intérêts de
nos frères séquestrés dans les camps de Tindouf».
Ces individus
qui exploitent les souffrances d'autrui, a-t-il ajouté, «ne sont
nullement conscients du calvaire enduré par leurs frères dans les camps
de la honte, dans la mesure où ils vivent dans la prospérité à
Laâyoune, Smara et dans les autres villes du sud du Royaume».
Pour
Ismaïl Alaoui, secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme
(PPS), la visite est une trahison à la patrie et un manquement au
devoir national qui doit être puni par les lois en vigueur, a-t-il
affirmé mardi. «Ce sont des traîtres et les lois nationales doivent
être appliquées à leur encontre», a estimé M. Alaoui.
Selon le
secrétaire général du PPS, «cette démarche, qui s'inscrit dans le cadre
de la campagne contre le projet d'autonomie proposé par le Maroc, ne
peut qu'être condamnable car elle est clairement anti-marocaine».
Ces
personnes qui ne sont même pas concernées par le projet d'autonomie
s'acharnent, à travers des tentatives vaines, sur une initiative
qualifiée de «sérieuse» et de «crédible» par l'ensemble de la
communauté internationale et de ce fait, leur démarche constitue «un
manquement flagrant au devoir national», a-t-il souligné.
Mohamed
Abied, secrétaire général de l'Union Constitutionnelle (UC), a estimé
que la visite effectuée par certains individus dans les camps de
Lahmada à Tindouf est une atteinte aux constantes de la Nation et une
offense aux sentiments de tous les Marocains. M. Abied a indiqué que
ces personnes «se sont exclues d'elles-mêmes de l'unanimité nationale
autour de la question du Sahara marocain».
Pour le secrétaire
général de l'UC, ces individus sont des traîtres qui ont profité, à
mauvais escient, du climat de liberté qui prévaut dans le pays. Ces
personnes ne représentent qu'elles-mêmes et ne peuvent en aucun cas
être le porte-parole du peuple marocain dont les habitants des
provinces du Sud sont partie intégrante, a-t-il dit.
Le Front des Forces Démocratiques (FFD) a souligné qu'il s'agit là d'une «trahison à la patrie». Dans ce cadre, le secrétaire national du parti, Thami Khyari, a indiqué que «cette visite ne peut qu'être condamnée, d'autant plus que certaines de ces personnes sont originaires de tribus non sahraouies». Faisant part de sa stupéfaction quant à «l'absence de tout esprit patriotique chez ces individus qui avaient auparavant reçu de l'argent pour participer à des congrès en Algérie», M. Khyari a souligné la nécessité de sanctionner ces agissements conformément aux lois en vigueur.
Cette démarche n'entamera en rien
l'attachement des populations sahraouies à leur marocanité, a-t-il
affirmé, notant qu'il serait erroné de penser que cet acte puisse
altérer la détermination du Maroc à trouver une solution politique à la
question du Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Le
secrétaire général du Parti Travailliste, Abdelkrim Benatiq, a affirmé
que cette visite est «une trahison et une action qui sert les intérêts
des ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc».
M. Benatiq
a indiqué que ce comportement sert les thèses des séparatistes,
ajoutant que «nous refusons de tolérer qu'un séparatiste, quel qu'il
soit et quel que soit son rang, vienne semer la discorde». M. Benatiq a
qualifié ce comportement de plan ourdi par les ennemis de l'intégrité
territoriale après avoir échoué à faire face au Maroc au sein des
instances internationales.
«Les pratiques ignobles de ces
individus ne peuvent que consolider notre cohésion et notre force»,
a-t-il poursuivi, soulignant la nécessité pour ces individus, soutenus
par des parties étrangères, d'assimiler que les Marocains, comme en
témoigne leur histoire, vont défendre leur patriotisme et leur patrie
quel que soit le prix à payer.
M. Benatiq a également insisté sur
la nécessité d'agir avec grande fermeté à l'égard de ces éléments,
appelant les autorités publiques à assumer leurs responsabilités dans
ce sens.
De même, le Parti Socialiste (PS) a qualifié la visite d'un
«comportement anti-citoyen» et de «trahison à la nation». «Il est
regrettable de remarquer que certaines personnes jouissant de tous les
droits au Maroc se rendent dans les camps de Tindouf profitant de la
liberté de mouvement et du climat de démocratie régnant dans le
Royaume», a déclaré à l'agence MAP le secrétaire général du PS,
Abdelmajid Bouzoubaa.
Il s'agit «d'un agissement étrange et
pas en équation avec les valeurs des citoyens marocains», a-t-il
déploré, dénonçant «l'action irréfléchie» et «irresponsable» entreprise
par ces individus qui, «au lieu de contribuer de façon constructive au
développement du pays, se sont laissés emporter par une surenchère
vouée à l'échec».
Pour M. Bouzoubaa, les agissements de ces
personnes ne peuvent en aucun cas peser d'un quelconque poids sur la
question de l'intégrité territoriale qui fait l'unanimité absolue de la
nation.
Plusieurs
défenseurs sahraouis des droits de l'Homme ont dénoncé la visite
effectuée par certains individus dans les camps de Lahmada à Tindouf,
la qualifiant d'«acte provocateur qui offense les sentiments des
citoyens marocains des provinces du Sud».
Le président de
l'observatoire civil de l'immigration et du développement, Mohamed
Taleb, a indiqué que «ces personnes qui tentent de promouvoir une image
de défenseurs des droits humains, ne sont en fait que des agents à la
solde des services secrets algériens».
De son côté, Mohamed Bari,
président du Forum Sakia El Hamra pour le développement et la
démocratie, a estimé que «ces individus, qui sont une poignée, opèrent
selon un agenda politique qui sert le front du polisario, et sont loin
de toute action en faveur des droits de l'Homme».
Pour sa
part, le président de la Ligue des défenseurs des droits de l'Homme au
Sahara, Baba Myara, a affirmé que cette visite, qui procède d'une
exploitation à mauvais escient du climat d'ouverture et de liberté qui
prévaut dans le Royaume, n'entamera en rien l'unanimité marocaine
autour de la question du Sahara.
L'Association des portés disparus
du «polisario» (APDP) a dénoncé la visite effectuée par certains
individus dans les camps de Tindouf, la qualifiant d'«acte de
trahison».
L'Association le Sahara Marocain (ASM) a dénoncé la visite effectuée par «un groupe de provocateurs» dans les camps de Tindouf.
«Ces
personnes exploitent la liberté d'expression et de déplacement dont
elles jouissent au Maroc à des fins de traîtrise à la solde de
l'Algérie», souligne un communiqué de l'ASM.
Elle appelle l'ensemble des composantes de la société civile marocaine à s'unir et faire face aux agissements de ces personnes.
Suite
à la visite effectuée aux camps de Tindouf par des traîtres à la solde
du régime algérien, l'ASM informe que ces personnes ont eu une réunion
qui a duré 2h35 avec trois hauts responsables de la sécurité militaire
algérienne qui ont fait le déplacement d'Alger aux camps.
Le but
de cette réunion a été de pousser les traîtres en revenant au Maroc à
mobiliser les jeunes étudiants des universités d'Agadir et de Marrakech
ainsi que dans plusieurs villes de nos provinces sahariennes à
commettre des actes de vandalisme provocateurs contre les forces de
l'ordre.
Un budget de 20 000 euros a été alloué à chaque université afin qu'il soit distribué aux meneurs et plusieurs milliers d'euros aux mineurs censés commettre d'autres actes au Sahara. L'argent devait être remis par une tierce personne au Maroc à Ali Salem Tamek qui s'occupera du dispatching.
Preuve à l'appui, l'ASM a pu avoir par ses propres moyens deux photos prises dans les camps de Tindouf (qui ont été remises aux autorités compétentes marocaines) où on peut voir les traîtres avec, à leur côté, les 3 hauts responsables de la sécurité militaire algérienne ainsi qu'un polisarien et dispose de témoignages qui ont été rédigés par quatorze étudiants des universités d'Agadir et de Marrakech qui informent qu'ils ont été contactés ces derniers jours par Tamek, Tarrouzi et Brahim Dahan à partir d'un téléphone satellitaire (reconnu par sa numérotation) leur demandant de mobiliser tout le corps estudiantin sahraoui en vue de commettre dans les plus brefs délais des actions contre les forces de l'ordre. Ils les ont informés aussi que d'importantes sommes d'argent étaient disponibles pour financer ces actes et des prises en charge médicales à l'étranger pour tout étudiant ou autre qui se fait blesser par les forces de l'ordre.